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Aujourd’hui, on part à la rencontre de Johan Konstowicz, un entrepreneur passionné qui a su transformer un simple espace de bureaux en une communauté dynamique et solidaire. Fondateur du 9 Coworking et gérant de JK Design, il nous raconte son parcours, sa vision du coworking et du webdesign, et ce qui fait du 9 un lieu unique à La Rochelle.

Johan, peux-tu nous raconter ton parcours avant la création du 9 Coworking et de JK Design ?

« Je suis dans la communication digitale depuis 1998. Pendant plus de dix ans, j’ai été partenaire du Stade Rochelais, où je gérais toute la partie photo, vidéo et communication Internet. C’était un rythme intense, mais ça m’a appris à être efficace et à produire rapidement du contenu de qualité.

À l’époque, on a même lancé un magazine vidéo à chaque match, bien avant que ce soit une pratique courante. Je pense qu’on avait l’une des meilleures communications du rugby pro.

D’ailleurs, j’ai une anecdote sympa : le générique que j’avais créé pour cette émission a été sélectionné au SPORTEL de Monaco, aux côtés de la BBC pour les Jeux Olympiques. Je n’ai pas gagné, mais juste savoir que Jean Todt a passé 45 secondes de sa vie à regarder mon générique, c’est plutôt cool ! »

Comment es-tu passé du web design au coworking ?

« J’ai créé JK Design en 2013. Ce qui me différencie dans mon approche du web, c’est que je ne fais pas que du webdesign, je produis aussi les photos et vidéos. Parce que sans contenu de qualité, un site ne sert à rien. Aujourd’hui, les gens veulent du vrai, de l’authentique.

En 2014, j’ai lancé mon premier espace de coworking. Je venais de rénover ma maison, j’aimais la déco et l’aménagement, alors je me suis lancé sans vraiment savoir que ça allait devenir un vrai projet. Ça a cartonné tout de suite !

Puis, après le COVID, en 2021, j’ai ouvert le 9 Coworking, un espace plus grand, mieux pensé et structuré. Depuis, on n’a cessé de grandir. En septembre 2024, on a ajouté un nouvel espace lumineux avec une terrasse, et aujourd’hui, on regroupe trois espaces dans le même bâtiment. »

Quelle était ton ambition en lançant le 9 Coworking ?

« Créer un espace convivial, dynamique et humain. Beaucoup de coworkings sont froids et impersonnels. Ici, on est une communauté. Les gens ne sont pas juste des locataires, ils viennent chercher bien plus qu’un bureau.

D’ailleurs, je suis coworker parmi les coworkers, et ça change tout. Je partage leurs problématiques, je suis là au quotidien, je fais en sorte que tout fonctionne bien. Le 9, c’est un lieu où on avance ensemble. »

As-tu rencontré des défis en lançant cet espace ?

« Le plus dur, c’est de lancer la dynamique. Un coworking, c’est une boucle vertueuse ou vicieuse : s’il n’y a pas de monde, les gens hésitent à s’installer. Mais une fois que la communauté prend, ça attire naturellement.

En 2022, j’ai ajouté des bureaux privatifs, et en 2024, un nouvel espace lumineux avec une terrasse. Aujourd’hui, ça fonctionne bien, mais ça demande une vraie implication.

C’est d’ailleurs pour ça que j’ai recruté Claire Kulig, mon alternante. À force de gérer trois espaces, d’animer la communauté et de poursuivre mon activité chez JK Design, j’avais besoin d’un coup de main. Claire m’assiste dans la gestion du coworking, l’accueil des nouveaux membres et la communication. Ça m’a permis de libérer du temps tout en gardant le même niveau de proximité avec les coworkers. »

Tu parles de communauté, quel rôle joue-t-elle au sein du 9 Coworking ?

« Un coworking, ce n’est pas juste un bureau, c’est un accélérateur de réseau. Ici, les gens trouvent des opportunités qu’ils ne soupçonnaient même pas en arrivant.

Par exemple, Nicolas Claquin, qui bosse ici, avait besoin d’un contact au Stade Rochelais. Grâce à mon réseau, il a pu décrocher une mission. Raphaël Boisbourdin, lui, est devenu partenaire du 9, et apporte un vrai plus sur la partie juridique. On a aussi des comptables, des experts, des gens qui partagent leurs connaissances.

Récemment, un coworker a posté sur notre groupe WhatsApp qu’il cherchait un stage à l’étranger pour une connaissance. Un Coworker a immédiatement répondu avec un contact. Ce genre de connexions, c’est la vraie valeur du coworking. »

Et du côté de JK Design, qu’est-ce qui te distingue en web design ?

« Ce qui me distingue ? L’authenticité et la cohérence. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises veulent un site web, mais elles ne savent pas quoi y mettre. Elles pensent qu’un site, c’est juste un joli design avec quelques textes, mais en réalité, c’est bien plus que ça : c’est l’image qu’elles renvoient au monde entier.

Je ne fais pas que du web design, je fais aussi les photos et vidéos qui vont avec. Pourquoi ? Parce qu’un site sans bons visuels, c’est comme un restaurant sans cuisine. Tu peux avoir la plus belle salle du monde, si ce que tu sers n’a pas de goût, personne ne reviendra. Un site avec des images génériques ou de mauvaise qualité, ça renvoie une mauvaise impression immédiate.

Depuis plus de 20 ans, je travaille dans ce domaine et j’ai vu évoluer les tendances. Avant, dans les années 2000, un site web était juste un accessoire, un truc pour montrer qu’on existait. Aujourd’hui, c’est indispensable. Si tu n’as pas un site bien pensé, bien référencé et avec des contenus authentiques, tu perds des clients sans même le savoir.

Par exemple, quand tu cherches un resto sur Google, si les photos ne sont pas engageantes ou si le site est mal foutu, tu vas voir ailleurs. Moi, je mets en avant leur identité réelle, avec des vraies photos de leurs plats, de leur ambiance, pour que les visiteurs aient envie de franchir la porte.

Et c’est pareil pour le 9 Coworking : sur notre site, il n’y a aucune photo libre de droit. Toutes les images reflètent la réalité. Si tu viens visiter, tu trouves exactement ce que tu as vu en ligne. C’est cette approche qui me différencie et qui, selon moi, fait la force de JK Design. »

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut ouvrir un espace de coworking ?

« J’en ai vu pas mal se lancer et venir me demander des conseils, comme Leïla de l’Étincelle, Nathalie Van Decker sur l’île de Ré, ou encore Marie à La Pallice. Ce que je leur dis toujours, c’est que ce n’est pas juste une affaire de bureaux et de chaises. Beaucoup pensent qu’il suffit de prendre un grand local, de mettre du mobilier sympa, d’écrire ‘coworking’ sur la vitrine et que ça va marcher tout seul.

Mais le coworking, c’est un service. Si tu veux que ça fonctionne, il faut être présent, être réactif, créer une vraie dynamique. Moi, je suis là de 9h à 20h, je veille à ce que tout tourne bien. S’il y a un problème avec le WiFi, je le règle tout de suite. S’il manque du café, je m’en occupe. Les petits détails font toute la différence.

Ensuite, il faut penser à la taille critique. Un espace trop petit, c’est très compliqué à rentabiliser si une grande partie est occupée par des espaces non rémunérateurs mais essentiels comme la cuisine, les sanitaires ou les zones de détente. Les gens viennent pour l’ambiance et le réseau, mais si tu es trop petit, ça ne prend pas. Il faut une taille qui permet d’avoir une vraie dynamique.

L’animation est aussi clé. Un coworking ne doit pas être juste un bureau partagé, il doit vivre. Ici, au 9, on organise régulièrement des afterworks, des petits-déjeuners, des événements, et ça joue énormément dans la fidélisation. Les gens viennent pour un bureau, mais ils restent pour la communauté.

Enfin, il faut aimer les gens. Si tu lances un coworking juste pour faire du business, ça va être compliqué. Un coworking, ce n’est pas un simple service de location, c’est un écosystème vivant.

Bref, si tu veux ouvrir un coworking, sois prêt à t’impliquer à fond. C’est une aventure humaine avant tout. Et si tu fais ça juste pour remplir des bureaux, ce n’est pas la peine ! »

Voilà une version complète, riche et authentique, avec toutes les mentions importantes.

Qu’as-tu appris de ton parcours entrepreneurial ?

« L’humain est la clé. Pendant longtemps, le business, c’était du chacun pour soi. Aujourd’hui, l’authenticité et la bienveillance sont bien plus efficaces.

J’adore cette phrase d’Alexandre Astier :
‘Je n’ai pas de clients avec lesquels je ne pourrais pas déjeuner à midi.’
C’est exactement ça. »

Un dernier mot ?

« Viendez ! 😄 Le coworking, c’est bien plus qu’un bureau, c’est un accélérateur de liens et d’opportunités. Quand on fait un afterwork, il y a toujours d’anciens coworkers qui reviennent juste pour l’ambiance. C’est une extension de ma personnalité, et si ça me plaît à moi, ça plaira forcément à d’autres. »

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6 rue Virginie Hériot
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