Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Mathilde, talentueuse créatrice d’images. Spécialisée en photo, vidéo et pilotage de drones, elle nous partage son parcours et son expérience au sein du 9 Coworking.
Peux-tu nous parler un peu de ton parcours professionnel ?
J’ai fait des études en direction artistique à Paris et j’ai été diplômée en 2013. Depuis, ça fait 11 ans que je suis dans le métier. J’ai commencé dans une agence de pub spécialisée dans le luxe, où j’ai travaillé sur des projets avec Longchamp, Clarins… C’était une super expérience de début de carrière, de collaborer avec des marques aussi prestigieuses. Après, j’ai souvent travaillé en freelance, ce qui m’a permis de toucher à plein d’univers différents : la restauration, le secteur pharmaceutique, et bien d’autres. Toujours en direction artistique et design graphique.
Et après cette période en freelance ?
J’ai passé cinq ans chez Amazon. Au départ, c’était une mission pour remplacer un congé maternité en tant que designer. Ensuite, j’ai continué comme chef de projet digital. C’était une période intense, mais super formatrice. En 2022, j’ai décidé de prendre un virage à 180° : j’ai quitté Amazon, déménagé à La Rochelle, et créé mon propre studio de design. C’était un gros changement, mais ça en valait vraiment la peine.
Tu es satisfaite de ce choix ?
Oui, totalement ! Mon studio a bien évolué. J’ai commencé en restant assez polyvalente, mais aujourd’hui je me suis spécialisée en photo et vidéo, qui sont mes passions. Depuis novembre 2023, je suis également pilote de drone professionnel, ce qui a ajouté une nouvelle dimension à mes projets. J’ai eu l’opportunité de travailler sur des documentaires et des longs métrages. La captation aérienne, c’est fascinant, ça donne des perspectives uniques qu’on ne peut pas avoir autrement.
En quoi le pilotage de drones est-il un atout ?
Déjà, c’est assez rare de voir des femmes dans ce domaine. On représente seulement 10 à 15 % des pilotes. Donc, c’est à la fois un défi et une manière de me démarquer. Les prises de vue aériennes apportent vraiment quelque chose de différent à mes projets. C’est idéal pour raconter une histoire sous un angle nouveau. Il y a des sujets où le drone est indispensable, et c’est vrai que c’est toujours impressionnant de voir un plan aérien bien réalisé.
Comment gères-tu les deadlines serrées dans ton métier ?
C’est une habitude que j’ai prise en travaillant dans des environnements exigeants. Par exemple, dans la publicité, on faisait ce qu’on appelle des « charrettes » : des périodes où tu travailles en mode intensif, parfois toute la nuit, pour boucler un projet. Ce genre d’expérience te conditionne à gérer l’urgence et l’adrénaline. Aujourd’hui, j’applique ces réflexes : je priorise, je hiérarchise les tâches, et j’essaie d’aller à l’essentiel. Avec l’expérience, tu deviens plus rapide et efficace, même pour des choses complexes comme le montage vidéo ou la retouche. Et puis, il faut l’avouer, dans mon métier, on met souvent nous-mêmes les deadlines. Mais ça fait partie du jeu, et j’accepte que parfois ça implique de longues soirées de travail.
Le luxe a-t-il influencé ta façon de travailler ?
Complètement. Dans le luxe, il y a beaucoup d’intervenants, et les briefs changent souvent à la dernière minute. Parfois, un commercial arrive trois heures avant la deadline pour te dire qu’il faut tout modifier. Ça t’apprend à être réactive et à t’adapter en permanence. Cette école du luxe m’a aussi appris l’importance de l’anticipation, de toujours imaginer ce que le client pourrait attendre ou désirer, même sans qu’il le verbalise.
Qu’est-ce qui te distingue dans ton domaine ?
Je dirais mon œil artistique et ma sensibilité. Mon passé de directrice artistique me donne une vision 360° des projets. Je ne fais pas que shooter ou filmer, je réfléchis aussi à la narration, au storytelling, et à la manière dont tout va s’imbriquer. Par exemple, quand je prépare un shooting, je sais déjà quelle musique accompagnera le montage final. Ça me permet de cadrer mes projets dès le départ et d’avoir une cohérence globale. On me dit souvent qu’on reconnaît ma « patte » sur mes photos et mes vidéos, et ça, c’est la plus belle récompense.
Qu’est-ce qui t’a attirée ici ?
Dès ma première visite, j’ai adoré l’ambiance. On se sent comme à la maison, mais avec la possibilité de rencontrer plein de gens intéressants. L’accueil est super chaleureux, la déco est soignée, et chaque détail est pensé pour que tu te sentes bien. Et puis, venant d’Amazon, j’ai appris à faire attention aux avis en ligne, et ceux de 9 Coworking étaient excellents. C’était un point important pour moi.
Quel impact cela a-t-il eu sur ta vie ?
Franchement, ça m’a sauvée. Quand je suis arrivée à La Rochelle, je ne connaissais presque personne. Travailler à distance, seule chez soi, c’est difficile à la longue. Rejoindre un espace comme 9 Coworking m’a permis de retrouver un rythme, de dissocier ma vie pro de ma vie perso, et surtout de développer un réseau. C’est aussi un accélérateur de vie sociale. En peu de temps, j’ai pu créer des liens et même un cercle d’amis.
Un dernier mot sur 9 Coworking ?
Ce qui me frappe, c’est la bienveillance. Les gens ici viennent dans un esprit de sociabilisation. Tout le monde est avenant, et ça se ressent dans l’ambiance générale. Ça apaise vraiment. Pour quelqu’un comme moi, qui peut être un peu stressée ou « tonique », cet environnement fait un bien fou. C’est un lieu où on partage des valeurs communes, tout en étant entouré de personnalités très différentes. C’est ça qui rend l’expérience unique.